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• Update the, 08-Dec-2024 à 22:56

Les tensions ne cessent de monter sur l'affaire changement de la constitution, une proposition sans recule du président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Eu égard les propos contradictoires des prêtres qui sont les hautes autorités spirituelles de l'église catholique en République Démocratique du Congo. Ce qui est évident, Mgr Sikuli Paluku Melchisédech à son tour a déclaré ce qui suit :

" C'est vrai que la constitution n'est pas une Bible pour ne pas être modifiée. Mais il faut aussi peut-être changer les hommes incapables au lieu de changer la constitution."

Alors que les querelles d’ego entre ces leaders continuent d’affaiblir l’opposition politique, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco), incarnée par Mgr Fridolin Ambongo, le cardinal-archevêque de Kinshasa, pourrait rejouer aujourd’hui le rôle qu’elle avait endossé en 2017 et 2018 pour mobiliser les Congolais, estiment certains observateurs avertis.

En février 2018, les mobilisations anti-Kabila initiées par le Comité Laïc de Coordination (CLC) avaient agité la République Démocratique du Congo.

Jean-Marc Kabund, alors secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), avait prononcé une phrase qui est devenue aujourd'hui mémorable : « Nous savons qu’entre l’Église catholique et l’UDPS, c’est du 50/50", fin de citation.

Les questions majeures que se posent les congolais sont celles de savoir "qui gère l'autre". Félix Tshisekedi va-t-il trouver Fridolin Ambongo et ses filiales sur son chemin ?

Faisant fi à la mise en garde du pouvoir, qui a fustigé ces dernières semaines l’ingérence « de certains hommes de Dieu », l’archevêque de Kinshasa a pris position contre le projet de modification de la constitution voulu par le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Il faut noter que quelles que soient les divergences d'opinions, certains congolais restent optimistes quant à la modification de la loi fondamentale de la RDC.

- Souleymane N'venimbi