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La Syrie s'est réveillée dans une condition inhabituelle, ce matin du dimanche, 8 décembre 2024, pris d'assaut le pays du dictateur Bachar al-Assad, il a été contraint de fuir suite à une offensive ardue lancée par plusieurs factions rebelles.

Ces derniers ne revendiquent rien, si ce n'est le départ du président Bachar. Ce départ a occasionné la chute imminente du régime en place depuis près d'un demi-siècle, mettant ainsi un terme à une ère de répression impitoyable envers toute forme d'opposition.

Arrivé au pouvoir presque par accident en l'an 2000, Bachar al-Assad a dirigé la Syrie pendant 24 années marquées par une répression brutale et un mépris total des droits de l'homme. Soutenu sans faille par les puissances russes et iraniennes, le despote syrien a maintenu son emprise sur le pays malgré les pressions internationales et les soulèvements populaires pendant son régime.

L'offensive fulgurante des groupes rebelles menés en partie par des islamistes radicaux, n'a pas permis au tyran de résister, ce qui a mis fin à un règne autoritaire qui avait plongé le pays dans un climat de peur et d'oppression. Cette chute pourrait marquer un tournant majeur pour la Syrie et ouvre la voie à une reconstruction politique et sociale longtemps attendue par le peuple syrien.

Alors que le clan Assad perd son emprise sur le pays, les regards se tournent vers l'avenir incertain de la Syrie post-Assad. "L'espoir renaît chez ceux qui ont subi des décennies de répression sous ce régime despotique, mais les défis qui attendent le pays demeurent nombreux et complexes", ont fait savoir certains analystes.

Cette page se tourne sur une période sombre de l'histoire syrienne, laissant ainsi la place à l'espoir d'une nouvelle ère de liberté et de démocratie.

Le peuple syrien sont conviés à rester attentifs aux développements à venir dans leur pays meurtri, en quête de renouveau et de justice, après le départ du grand dictateur.

- Souleymane N'venimbi